Comment survivre dans la neige et le grand froid

Comment survivre dans la neige et le grand froid

Découvrez des conseils pratiques pour survivre dans la neige et le grand froid en montagne. Techniques essentielles pour assurer votre survie.

Survivre dans la neige et le froid extrême de la montagne demande une préparation minutieuse et des connaissances spécifiques. Les conditions hivernales peuvent rapidement devenir dangereuses pour ceux qui ne sont pas prêts. Le vent glacial, les températures négatives et le terrain enneigé sont autant de défis à surmonter. Cet article propose des conseils pratiques pour vous aider à survivre en montagne dans des conditions neigeuses. Que vous soyez randonneur, alpiniste ou simplement amateur de plein air, il est essentiel de comprendre les techniques de survie adaptées au grand froid. Nous aborderons les éléments clés tels que l'équipement nécessaire, la construction d'un abri, l'allumage d'un feu et les méthodes pour se déplacer en toute sécurité. En adoptant les bonnes pratiques, vous augmentez vos chances de rester en sécurité et de profiter de votre expérience en montagne. Préparez-vous à affronter les rigueurs de l'hiver avec confiance et compétence.

Préparation avant le départ

La préparation est une étape cruciale pour assurer sa survie dans la neige et le froid extrême. Elle comprend le choix de l'équipement adéquat, la constitution d'une trousse de survie essentielle et la consultation des conditions météorologiques.

Choix de l'équipement adéquat

Vêtements adaptés au froid

Porter des vêtements appropriés est essentiel pour maintenir la chaleur corporelle. Il est recommandé d'utiliser le système des trois couches :

1. Couche de base : un sous-vêtement thermique qui évacue la transpiration (matières synthétiques ou laine mérinos).
2. Couche intermédiaire : un vêtement isolant comme une polaire ou un pull en laine.
3. Couche extérieure : une veste imperméable et coupe-vent pour se protéger des intempéries.

Évitez le coton, car il retient l'humidité et refroidit le corps.

Chaussures isolantes

Des chaussures adaptées sont indispensables pour protéger les pieds du froid et de l'humidité. Elles doivent être :

- Imperméables pour empêcher l'eau et la neige de pénétrer.
- Isolantes pour conserver la chaleur (avec une doublure en laine ou en matière synthétique).
- Antidérapantes pour assurer une bonne adhérence sur la neige et la glace.

Il est conseillé de porter des chaussettes en laine pour une meilleure isolation thermique.

Accessoires indispensables (gants, bonnet, lunettes)

Les extrémités du corps perdent rapidement de la chaleur. Il est donc important de protéger :

- Les mains avec des gants ou des moufles isolants et imperméables.
- La tête et le cou avec un bonnet et une écharpe ou un tour de cou.
- Les yeux avec des lunettes de soleil ou un masque de ski pour se protéger de la réverbération du soleil sur la neige, qui peut causer une ophtalmie des neiges.

Trousse de survie essentielle

Allumettes étanches

Pouvoir allumer un feu est vital pour se réchauffer et faire fondre de la neige pour obtenir de l'eau potable. Il est recommandé d'emporter :

- Des allumettes étanches ou un briquet tempête.
- Un allume-feu comme du coton imbibé de vaseline ou des cubes allume-feu.

Couteau multifonction

Un couteau multifonction est un outil polyvalent qui peut servir à :

- Couper du bois ou des branches.
- Préparer de la nourriture.
- Réparer de l'équipement ou fabriquer un abri.

Kit de premiers soins

Un kit de premiers soins doit contenir :

- Des pansements adhésifs et des bandages.
- Des compresses stériles et un antiseptique.
- Des ciseaux et des épingles de sûreté.
- Des médicaments de base (analgésiques, anti-inflammatoires).
- Une couverture de survie pour conserver la chaleur corporelle.

Consultation des conditions météorologiques

Bulletins météo à jour

Avant de partir, il est essentiel de consulter les prévisions météorologiques locales. Cela permet de :

- Connaître les températures prévues et s'équiper en conséquence.
- Anticiper les chutes de neige ou les vents forts.
- Éviter de se retrouver dans des conditions dangereuses.

Les sites officiels comme Météo-France fournissent des informations fiables et actualisées.

Signes avant-coureurs d'une tempête

Il est important de savoir reconnaître les signes annonciateurs d'une tempête de neige :

- Une baisse rapide de la pression atmosphérique indiquée par un baromètre.
- L'apparition de nuages épais et sombres, comme les nimbostratus.
- Une augmentation soudaine du vent ou des changements de direction.
- Une diminution de la visibilité due à la neige soufflée.

En cas de doute, il est préférable de reporter le départ ou de modifier l'itinéraire prévu.

Techniques pour rester au chaud

Maintenir la chaleur corporelle est essentiel pour survivre en milieu enneigé. Cela nécessite une isolation thermique efficace, la construction d'un abri adapté et la capacité d'allumer un feu malgré les conditions difficiles.

Isolation thermique efficace

Méthode des couches de vêtements

La méthode des couches, ou système multicouche, permet de réguler la température corporelle et de rester au sec. Elle consiste à superposer plusieurs vêtements :

1. Couche de base : un sous-vêtement qui évacue l'humidité, en fibres synthétiques ou en laine mérinos. Il garde la peau sèche en absorbant la transpiration.

2. Couche intermédiaire : un vêtement isolant comme une polaire ou un pull en laine. Il conserve la chaleur corporelle.

3. Couche externe : une veste imperméable et coupe-vent en matériau respirant (comme le Gore-Tex). Elle protège des intempéries telles que la neige, la pluie et le vent.

Ce système permet d'ajuster les couches en fonction de l'activité et des conditions météorologiques. Par exemple, lors d'un effort intense, il est possible d'enlever une couche pour éviter la surchauffe.

Gestion de la transpiration

La transpiration excessive peut conduire à l'humidité des vêtements, ce qui refroidit le corps. Pour gérer cela :

- Adapter son rythme : éviter les efforts trop intenses qui provoquent une transpiration abondante.
- Ventiler régulièrement : ouvrir les fermetures éclair ou les aérations des vêtements pour évacuer la chaleur excessive.
- Changer les vêtements mouillés : emporter des sous-vêtements de rechange pour rester au sec.

Construction d'un abri

Creuser un igloo ou une grotte de neige

Un abri efficace protège du vent et conserve la chaleur corporelle. Deux méthodes courantes sont :

- L'igloo : construit avec des blocs de neige compacte. Il nécessite une neige adéquate et des outils comme une scie à neige. Les blocs sont disposés en spirale pour former une coupole autoportante.

- La grotte de neige : creusée dans une accumulation de neige profonde. Voici comment procéder :

1. Trouver une congère ou un talus de neige d'au moins 2 mètres de haut.
2. Creuser une entrée légèrement en pente descendante pour empêcher l'air froid d'entrer.
3. Élargir l'intérieur en forme de dôme pour créer une zone de couchage.
4. Percer un petit orifice de ventilation au sommet pour assurer le renouvellement de l'air.

Utilisation de matériaux naturels pour se protéger du vent

Si la neige est insuffisante pour construire un abri, on peut utiliser :

- Des branches de sapin ou de pin pour créer une couche isolante sur le sol et les parois.
- Des rochers ou des troncs d'arbres comme pare-vent naturels.
- Une bâche ou une couverture de survie tendue entre des supports pour former un abri temporaire.

Allumage d'un feu en milieu enneigé

Recherche de combustible sec

Trouver du combustible sec est un défi dans un environnement enneigé. Quelques astuces :

- Chercher sous les conifères : les branches basses des sapins ou pins sont souvent protégées de la neige et peuvent fournir du petit bois sec.
- Utiliser l'écorce de bouleau : elle brûle même humide grâce à sa teneur en huiles naturelles.
- Ramasser du bois mort en hauteur : les branches cassées coincées dans les arbres sont généralement plus sèches que celles au sol.

Méthodes d'allumage fiables

Pour allumer un feu efficacement :

1. Préparer une base isolée : placer des branches ou des pierres sur la neige pour éviter que le feu ne s'éteigne par contact avec l'humidité.

2. Utiliser un allume-feu : coton imbibé de vaseline, allume-feu chimique ou amadou naturel (comme les champignons amadouviers).

3. Disposer le combustible par étapes :

- Allume-feu : matériaux très inflammables pour démarrer la flamme.
- Petites brindilles : bois fin qui s'enflamme facilement.
- Bois moyen : branches de taille intermédiaire pour nourrir le feu.
- Bûches : gros bois pour maintenir le feu sur la durée.

Il est recommandé d'avoir plusieurs moyens d'allumage :

- Briquet tempête : résistant au vent et à l'humidité.
- Pierre à feu (firesteel) : génère des étincelles même mouillée.
- Allumettes étanches : conservées dans un récipient hermétique.

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Orientation et déplacement en montagne

Se déplacer en montagne enneigée requiert des compétences en orientation et une adaptation aux conditions du terrain. Une mauvaise navigation peut entraîner des situations dangereuses. Il est donc essentiel de savoir utiliser une boussole et une carte, de reconnaître les points de référence naturels et d'adopter des techniques de progression efficaces.

Utilisation d'une boussole et d'une carte

Repérage des points de référence naturels

Une boussole et une carte topographique sont des outils indispensables pour s'orienter en montagne. Pour les utiliser efficacement :

- Identifier sa position initiale sur la carte avant de partir. Cela facilite le suivi de l'itinéraire prévu.
- Repérer les points de référence naturels tels que les sommets, les cours d'eau, les lignes de crête ou les forêts. Par exemple, un pic distinctif ou un lac gelé peuvent servir de repères visuels.
- Prendre des azimuts avec la boussole pour déterminer la direction à suivre. Un azimut est l'angle entre le nord magnétique et la direction vers un point spécifique.
- Vérifier régulièrement sa position en comparant le terrain avec la carte. Cela permet de détecter rapidement une éventuelle déviation de la route prévue.

Éviter les zones à risque (avalanches, crevasses)

La montagne en hiver présente des dangers spécifiques qu'il est important d'anticiper :

- Avalanches : consulter le Bulletin d'Estimation du Risque d'Avalanche (BERA) avant le départ. Éviter les pentes raides (généralement celles supérieures à 30 degrés) et les zones où la neige est instable.
- Crevasses : en haute montagne, les crevasses peuvent être recouvertes de neige fraîche et donc invisibles. Utiliser une corde d'alpinisme et progresser en étant encordé si nécessaire.
- Corniches de neige : ces formations instables peuvent céder sous le poids d'une personne. Ne pas marcher trop près des bords des crêtes ou des falaises.
- Zones de chutes de pierres ou de glace : identifier et éviter les zones où des chutes peuvent se produire, surtout lors des variations de température.

Progression dans la neige profonde

Usage de raquettes ou de skis

La neige profonde rend la marche fatigante et lente. Pour faciliter la progression :

- Utiliser des raquettes à neige : elles augmentent la surface de contact avec le sol, ce qui réduit l'enfoncement dans la neige. Les raquettes modernes sont légères et munies de crampons pour une meilleure adhérence.
- Opter pour le ski de randonnée : les skis permettent de glisser sur la neige, économisant ainsi de l'énergie sur de longues distances. Les peaux de phoque (synthétiques aujourd'hui) fixées sous les skis empêchent de reculer lors des montées.
- Adapter le matériel au terrain : en terrain escarpé ou glacé, des crampons et un piolet peuvent être nécessaires pour assurer la sécurité.

Traçage d'un chemin pour économiser l'énergie

Pour réduire la fatigue lors de la progression dans la neige :

- Alterner la tête du groupe : la personne en tête fournit plus d'effort pour ouvrir la trace. En changeant régulièrement de leader, l'effort est réparti équitablement.
- Suivre les traces existantes : si possible, utiliser les traces laissées par d'autres randonneurs ou animaux pour faciliter le déplacement.
- Adopter un rythme régulier : maintenir une allure constante permet d'économiser de l'énergie. Faire des pauses courtes et fréquentes plutôt que de longues pauses espacées.
- Utiliser des bâtons de marche : ils aident à l'équilibre et soulagent les jambes en répartissant l'effort sur les bras.

Hydratation et alimentation

Maintenir une hydratation adéquate et un apport énergétique suffisant est essentiel pour survivre dans un environnement froid. Le corps dépense plus d'énergie pour conserver sa température, ce qui augmente les besoins en eau et en nourriture.

Prévention de la déshydratation

Faire fondre la neige en toute sécurité

La neige peut être une source d'eau potable si elle est fondue correctement :

- Utiliser un réchaud ou un feu : placer de la neige propre dans un récipient métallique. Commencer par une petite quantité de neige pour éviter d'endommager le récipient.
- Ajouter progressivement de la neige : une fois que la neige fond, ajouter petit à petit de la neige supplémentaire.
- Faire bouillir l'eau : porter l'eau à ébullition pendant au moins une minute pour éliminer les micro-organismes. À des altitudes supérieures à 2 000 mètres, prolonger l'ébullition à trois minutes.

Éviter de consommer de la neige directement

Il est déconseillé de manger de la neige pour plusieurs raisons :

- Perte de chaleur corporelle : la neige froide abaisse la température interne du corps, ce qui peut favoriser l'hypothermie.
- Risque de contamination : la neige peut contenir des bactéries ou des polluants. La faire fondre et bouillir réduit ces risques.
- Hydratation inefficace : la neige est composée principalement d'air, il faut en consommer une grande quantité pour obtenir une petite quantité d'eau.

Apport énergétique suffisant

Aliments riches en calories

Dans le froid, le corps brûle plus de calories. Il est important de consommer des aliments à haute valeur énergétique :

- Fruits secs et oléagineux : amandes, noix, noisettes, riches en lipides et en protéines.
- Barres énergétiques : faciles à transporter, elles apportent un supplément calorique.
- Chocolat noir : source de calories et de glucides rapides.
- Fromages à pâte dure : fournissent des protéines et des matières grasses.
- Viandes séchées : comme le bœuf séché, riches en protéines et en sel.

Planification de repas réguliers

Pour maintenir un niveau d'énergie constant :

- Manger à intervalles réguliers : toutes les deux à trois heures, même en l'absence de sensation de faim.
- Boire fréquemment : s'hydrater régulièrement pour compenser la déshydratation due au froid.
- Consommer des boissons chaudes : thés, soupes ou bouillons pour réchauffer le corps.
- Prévoir des aliments faciles à préparer : privilégier des repas qui nécessitent peu de cuisson pour économiser le combustible.

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Signalisation de sa présence

Lorsqu'on est isolé en montagne enneigée, il est crucial de pouvoir signaler sa présence pour augmenter les chances d'être secouru. Les signaux visuels et sonores permettent d'attirer l'attention des sauveteurs, tandis que la communication de l'itinéraire avant le départ facilite les recherches en cas de problème.

Signaux visuels et sonores

Feux, miroirs, sifflets

- Feux : Allumer un feu est un moyen efficace de se faire repérer, surtout la nuit. Le feu produit de la lumière et de la fumée visibles de loin. Pour accroître la visibilité, on peut créer trois feux disposés en triangle, ce qui est un signal de détresse universel.

- Miroirs : En journée, utiliser un miroir de signalisation permet de refléter la lumière du soleil vers les avions ou hélicoptères de recherche. Un simple morceau de métal poli, comme le dos d'une boîte de conserve ou un écran de smartphone, peut servir de miroir improvisé.

- Sifflets : Un sifflet porte le son plus loin que la voix humaine et demande moins d'effort. Les signaux sonores standard consistent à émettre trois coups courts répétés. Il est conseillé d'attacher le sifflet à son équipement pour l'avoir toujours à portée de main.

Communication de l'itinéraire

Informer une personne de confiance

Avant de partir, il est essentiel de communiquer son itinéraire détaillé à une personne de confiance. Les informations à fournir comprennent :

- Le parcours prévu : points de départ et d'arrivée, chemins empruntés.
- Les dates et heures estimées : de départ, d'arrivée et de retour.
- Les points d'arrêt prévus : emplacements où l'on compte camper ou se reposer.

Cette démarche permet aux secours de disposer d'éléments précis pour orienter leurs recherches en cas de disparition.

Utilisation de dispositifs de localisation

- Appareils de détresse personnels (PLB) : Ces dispositifs émettent un signal d'urgence via satellite lorsqu'ils sont activés. Ils fonctionnent même en l'absence de couverture téléphonique. En Europe, un PLB coûte entre 200 et 400 euros. Des modèles populaires incluent les McMurdo FastFind et Ocean Signal RescueME.

- Téléphones satellites : Ils permettent de passer des appels depuis des zones isolées. Le prix d'un téléphone satellite démarre autour de 800 euros, sans compter les frais de communication. Des marques comme Iridium et Inmarsat proposent des options adaptées aux conditions extrêmes.

- Balises de localisation GPS : Certains dispositifs, comme le SPOT Gen4, envoient périodiquement votre position à des contacts prédéfinis. Ils nécessitent un abonnement, dont le coût varie entre 15 et 30 euros par mois.

Gestion des situations d'urgence

Les situations d'urgence en milieu enneigé requièrent une réponse rapide et appropriée. Il est crucial de connaître les premiers soins en cas d'hypothermie ou de gelures et d'adopter les bons réflexes face aux dangers naturels tels que les avalanches ou les chutes de pierres.

Premiers soins en cas d'hypothermie ou de gelures

Reconnaissance des symptômes

Hypothermie : survient lorsque la température corporelle descend en dessous de 35°C. Les symptômes incluent :

- Frissons intenses et persistants.
- Fatigue excessive et somnolence.
- Confusion mentale : difficulté à parler, troubles de la mémoire.
- Perte de coordination : mouvements lents, chutes fréquentes.
- Respiration lente et pouls faible.

Gelures : affectent les extrémités exposées au froid. Les signes à surveiller sont :

- Engourdissement des doigts, orteils, nez ou oreilles.
- Peau pâle ou blanchâtre, parfois dure au toucher.
- Perte de sensibilité : incapacité à sentir la douleur ou le toucher.
- Formation de cloques après réchauffement.

Techniques de réchauffement appropriées

Pour l'hypothermie :

- Mettre la personne à l'abri du vent et du froid, dans un endroit sec.
- Retirer les vêtements mouillés et les remplacer par des vêtements secs et chauds.
- Envelopper la personne dans des couvertures ou des sacs de couchage.
- Fournir des boissons chaudes sucrées, si la personne est consciente et peut avaler.
- Réchauffer le corps progressivement, en évitant les sources de chaleur directes qui peuvent provoquer des brûlures.

Pour les gelures :

- Réchauffer doucement la zone touchée en la plongeant dans de l'eau tiède (entre 37°C et 40°C) pendant 15 à 30 minutes.
- Ne pas frotter ou masser la zone gelée pour éviter d'endommager les tissus.
- Protéger la zone réchauffée avec des bandages secs et propres.
- Ne pas exposer la zone au froid après réchauffement pour prévenir des dommages supplémentaires.
- Consulter un professionnel de santé dès que possible pour une prise en charge adéquate.

Réactions face aux dangers naturels

Comportement en cas d'avalanche

- Équipement de sécurité : toujours porter un détecteur de victime d'avalanche (DVA), une sonde et une pelle lors des déplacements en montagne enneigée.
- Observation du terrain : éviter les pentes raides (supérieures à 30 degrés) et les zones où la neige semble instable.
- En cas d'avalanche imminente :
- Tenter de se dégager latéralement de la trajectoire.
- Se débarrasser de l'équipement lourd pour faciliter les mouvements.
- Nager dans la neige pour rester en surface.
- Protéger les voies respiratoires en plaçant une main devant le visage pour créer une poche d'air.
- Après l'avalanche :
- Rester calme pour économiser l'oxygène.
- Si possible, se signaler en criant ou en utilisant un sifflet.

Protection contre les chutes de pierres ou de neige

- Port du casque : protège contre les impacts de pierres ou de blocs de glace.
- Évaluation du risque : éviter les zones connues pour les chutes de pierres, surtout après des cycles de gel et dégel.
- Distance de sécurité : maintenir une distance suffisante entre les membres du groupe pour réduire les risques en cas de chute.
- Observation des conditions : rester attentif aux bruits inhabituels et aux mouvements dans le paysage.
- Planification minutieuse de l'itinéraire : choisir des chemins sûrs, loin des parois instables ou des corniches surplombantes.

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