Faire l'ascension du Kilimandjaro

Faire l'ascension du Kilimandjaro

Faites l'ascension du Kilimandjaro, découvrez les étapes, les coûts, l'équipement nécessaire et les conseils pour réussir ce défi en toute sécurité.

Le Kilimandjaro, situé en Tanzanie, est la plus haute montagne d'Afrique avec ses 5 895 mètres. Chaque année, des milliers de randonneurs se lancent dans l'ascension de ce sommet emblématique, une expérience à la fois physique et mentale. L'ascension du Kilimandjaro ne nécessite pas de compétences techniques d'alpinisme, ce qui en fait un défi accessible à de nombreux passionnés de randonnée. Cependant, l'altitude et la préparation restent des facteurs déterminants pour réussir.

Le Kilimandjaro propose plusieurs routes, chacune avec ses particularités. La route Machame, l'une des plus populaires, s'étend sur environ 62 km et dure en moyenne 6 à 7 jours. La route Marangu, plus courte, est également très prisée. Le coût de l'ascension varie selon l'agence choisie, les services inclus et la durée. En général, il faut compter entre 1 500 et 3 500 euros pour une ascension, en fonction des prestations (logistique, guides, porteurs).

Un bon niveau de préparation physique est conseillé. Il est essentiel de s'équiper d'un matériel adapté pour les conditions changeantes de la montagne : vêtements chauds, sac à dos, chaussures de randonnée robustes. De plus, une acclimatation à l'altitude est nécessaire pour limiter les risques liés au mal aigu des montagnes. Ce guide vous permettra de préparer votre ascension du Kilimandjaro en toute sécurité et avec les informations pratiques essentielles.

Le Kilimandjaro

Géographie et situation

Le Kilimandjaro est situé au nord-est de la Tanzanie, près de la frontière avec le Kenya. Ce massif volcanique, qui s'élève à 5 895 mètres au-dessus du niveau de la mer, est le plus haut sommet d'Afrique. Il fait partie du parc national du Kilimandjaro, un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce parc couvre une superficie de 1 688 km². Le Kilimandjaro est composé de trois cônes volcaniques : Kibo (le plus haut), Mawenzi, et Shira.

Le Kilimandjaro est accessible depuis la ville de Moshi, située à environ 40 km de l'entrée principale du parc. Moshi est le point de départ pour de nombreuses agences locales proposant des ascensions guidées. La ville dispose également de plusieurs infrastructures touristiques pour les randonneurs.

Particularités du sommet (altitude, climat)

Le sommet du Kilimandjaro, appelé Uhuru Peak, est à 5 895 mètres, ce qui en fait l'un des plus hauts sommets accessibles sans équipement d'alpinisme technique. Le Kilimandjaro est célèbre pour ses neiges éternelles, bien que celles-ci se réduisent progressivement en raison des changements climatiques.

Le climat de la montagne varie en fonction de l'altitude. À la base, dans la zone forestière, les températures peuvent atteindre 25°C. Cependant, au sommet, elles chutent drastiquement, avec des températures pouvant descendre à -20°C la nuit. L'ascension du Kilimandjaro passe par plusieurs zones climatiques distinctes : forêt tropicale, zone de broussailles, désert alpin, et enfin la zone glaciaire.

Les meilleures périodes pour tenter l'ascension sont les mois de janvier à mars et de juin à octobre, lorsque les conditions climatiques sont plus stables. Durant ces périodes, les précipitations sont faibles et les températures plus favorables à une montée progressive vers le sommet.

Cela permet de planifier une ascension dans des conditions optimales, avec des équipements adaptés pour chaque étape.

Les routes d'ascension du Kilimandjaro

Route Machame

La route Machame est l’une des plus populaires pour atteindre le sommet du Kilimandjaro. Elle s’étend sur environ 62 km et dure généralement 6 à 7 jours. La route est appréciée pour son paysage varié, passant par la forêt tropicale, les zones de broussailles, puis les hautes terres rocheuses. Cependant, cette route comporte des sections plus raides et techniques, ce qui la rend légèrement plus difficile par rapport à d'autres. Le principal avantage de Machame est qu'elle offre un bon taux d'acclimatation grâce à ses montées et descentes régulières. Le point de départ se trouve à Machame Gate, à environ 1 800 mètres d’altitude, et le point culminant est bien sûr Uhuru Peak à 5 895 mètres.

Route Marangu

La route Marangu est parfois appelée la "route Coca-Cola" en raison de ses infrastructures plus développées, incluant des huts (refuges) où les randonneurs peuvent dormir. Contrairement aux autres itinéraires, Marangu est la seule route avec des hébergements en dur, ce qui la rend attractive pour ceux qui préfèrent éviter le camping. Longue de 64 km, l'ascension se fait généralement en 5 à 6 jours. Cette route est considérée comme étant moins exigeante physiquement, mais elle a un taux de réussite plus faible en raison d’une acclimatation parfois insuffisante. Le départ se fait à Marangu Gate, à 1 870 mètres.

Route Lemosho

La route Lemosho est connue pour ses paysages spectaculaires et sa plus longue durée d'acclimatation, idéale pour ceux qui souhaitent maximiser leurs chances d’atteindre le sommet. Cette route est plus longue, avec environ 70 km, et prend entre 7 et 8 jours. Elle commence à Londorossi Gate, à 2 100 mètres, et traverse des zones peu fréquentées avant de rejoindre la route Machame près de Shira Plateau. Le parcours est varié, incluant des forêts denses et des plateaux alpins, et est recommandé pour ceux qui cherchent une expérience plus immersive.

Durées, distances, dénivelés pour chaque itinéraire

- Route Machame : 62 km, 6 à 7 jours, dénivelé de 4 095 mètres.
- Route Marangu : 64 km, 5 à 6 jours, dénivelé de 4 025 mètres.
- Route Lemosho : 70 km, 7 à 8 jours, dénivelé de 3 795 mètres.

Chaque itinéraire offre une expérience différente, et le choix dépend de la condition physique du randonneur, de sa tolérance à l'altitude et du type d'expérience recherché.

Faire ascension du Kilimandjaro

Les coûts de l'ascension

Frais d'entrée dans le parc national

Pour accéder au parc national du Kilimandjaro, il est obligatoire de payer des frais d'entrée. Ces frais sont fixés par l'autorité tanzanienne des parcs nationaux (TANAPA) et varient en fonction de la durée du séjour. En général, les frais d'entrée sont de 70 USD par personne et par jour, soit environ 66 euros. À cela s’ajoutent des frais de camping d’environ 50 USD par jour (environ 47 euros) ou des frais pour dormir dans les refuges, en fonction de la route choisie. Ces frais peuvent donc s’élever à plus de 600 euros pour une ascension de 7 jours.

Coûts des guides et porteurs

L’ascension du Kilimandjaro nécessite l'accompagnement obligatoire d'un guide certifié par TANAPA. De plus, chaque randonneur est généralement assisté par plusieurs porteurs, responsables de transporter les équipements et les vivres. Le coût des services des guides et porteurs dépend de la taille du groupe et des services inclus. En moyenne, cela coûte entre 200 et 300 euros par personne pour la durée de l’ascension. Ce prix couvre également leurs salaires, leurs repas, et leurs assurances.

Hébergement et repas sur les itinéraires

Les coûts liés à l'hébergement et aux repas varient en fonction de la route choisie. Par exemple, sur la route Marangu, des huts (refuges en dur) sont disponibles pour environ 50 euros par nuit, tandis que sur les autres itinéraires comme Machame ou Lemosho, le camping est la norme. Les agences de trek incluent généralement les repas dans le forfait global, avec des cuisiniers préparant des repas pour les randonneurs. Le coût total des repas et hébergements peut atteindre 200 à 300 euros pour une ascension de 7 jours.

Budget total estimé (prix en euros et équivalent en monnaie locale)

En moyenne, le coût total d’une ascension du Kilimandjaro varie entre 1 500 et 3 500 euros, en fonction de l’itinéraire, de la durée et des services inclus (guides, porteurs, équipement, hébergement). À cela s’ajoutent des dépenses personnelles comme les pourboires, les assurances et l'équipement nécessaire (sac de couchage, vêtements techniques, etc.). En monnaie locale, le coût total s'élève à environ 3 960 000 à 9 240 000 TZS (shilling tanzanien).

La préparation physique et matérielle

Niveau de condition physique recommandé

L'ascension du Kilimandjaro ne demande pas de compétences techniques en alpinisme, mais une bonne condition physique est essentielle pour réussir. Il est recommandé de pratiquer régulièrement des activités d'endurance comme la randonnée ou la course à pied pendant plusieurs mois avant l'ascension. Il est aussi important de travailler sur la force des jambes et la capacité à marcher sur des terrains variés pendant plusieurs heures. Les randonneurs doivent être capables de marcher environ 6 à 8 heures par jour avec des pauses. Un entraînement en montée, avec un sac à dos, est conseillé pour préparer le corps à gérer les dénivelés.

Équipements nécessaires (vêtements, chaussures, sac à dos, etc.)

Pour faire face aux conditions changeantes sur le Kilimandjaro, il est important de s’équiper de manière adéquate. L'équipement doit être adapté aux variations de température, qui peuvent passer de 25°C à la base à -20°C au sommet. Voici les éléments essentiels à prévoir :

- Vêtements thermiques en couches pour ajuster la protection selon l’altitude (t-shirt respirant, polaire, veste coupe-vent et imperméable).
- Chaussures de randonnée robustes et imperméables, bien rodées, pour éviter les ampoules.
- Sac de couchage adapté aux températures extrêmes (jusqu’à -15°C).
- Sac à dos de 30 à 40 litres pour porter l’essentiel : eau, snacks, vêtements de rechange.
- Bâtons de randonnée, utiles pour soulager les genoux dans les descentes.
- Lunettes de soleil et crème solaire pour protéger contre les rayons UV à haute altitude.
- Gants et bonnet pour les températures froides des dernières étapes.

Conseils pour s'acclimater à l'altitude

L'altitude est l'un des principaux défis du Kilimandjaro, avec un sommet à 5 895 mètres. Une acclimatation progressive est essentielle pour éviter les effets du mal aigu des montagnes (maux de tête, nausées, vertiges). Voici quelques conseils pratiques pour améliorer l'acclimatation :

- Monter lentement : Ne pas précipiter l’ascension et respecter un rythme régulier permet au corps de s'adapter à l'altitude.
- Hydratation : Boire 3 à 4 litres d'eau par jour aide à prévenir les effets de l'altitude.
- Écouter son corps : En cas de symptômes graves, il est recommandé de redescendre pour éviter des complications plus sérieuses.
- Utiliser des médicaments comme l'acétazolamide (Diamox), sous avis médical, peut aider à prévenir ou réduire les symptômes du mal des montagnes.

Une bonne préparation physique et matérielle, combinée à une gestion prudente de l’acclimatation, augmente considérablement les chances de réussite de l’ascension du Kilimandjaro.

Risques et précautions à prendre

Mal aigu des montagnes : symptômes et prévention

Le mal aigu des montagnes (MAM) est l'un des principaux risques lors de l'ascension du Kilimandjaro, en raison de l'altitude élevée du sommet à 5 895 mètres. Les symptômes apparaissent généralement au-dessus de 2 500 mètres et incluent des maux de tête, des nausées, de la fatigue et des vertiges. Pour éviter les complications, il est crucial de respecter certaines règles :

- Monter progressivement : L’ascension lente permet au corps de s’acclimater à la baisse d’oxygène. Il est recommandé de ne pas dépasser 500 mètres de dénivelé par jour au-dessus de 3 000 mètres.
- Hydratation : Boire suffisamment d'eau, entre 3 et 4 litres par jour, aide à maintenir une bonne circulation sanguine et à prévenir les symptômes du MAM.
- Éviter l’alcool et les sédatifs : Ces substances peuvent aggraver les effets du MAM en déshydratant et en ralentissant la respiration.
- Médicaments : Certains randonneurs prennent de l'acétazolamide (Diamox) pour faciliter l'acclimatation, mais toujours après avis médical.

Si les symptômes s'aggravent, il est impératif de redescendre immédiatement pour éviter des complications plus graves comme l’œdème pulmonaire ou l’œdème cérébral.

Sécurité sur les différentes routes

La sécurité est un aspect essentiel de l'ascension du Kilimandjaro. Bien que les routes soient non techniques, certaines sections peuvent être difficiles en raison du terrain accidenté, des conditions météorologiques et de l’altitude. Voici quelques conseils de sécurité à suivre sur les différentes routes :

- Route Machame : Connue pour ses sections plus raides, notamment la montée de Barranco Wall. Il est important de rester attentif et de suivre les instructions du guide.
- Route Marangu : Bien que plus accessible, cette route a un taux de succès plus bas à cause d'une acclimatation rapide. Restez vigilant aux premiers symptômes du MAM.
- Route Lemosho : Cette route est plus longue, offrant une acclimatation plus progressive, mais traverse des zones isolées. Il est recommandé d'être bien équipé et de suivre un guide expérimenté.

Assurance voyage et médicalisation en altitude

Souscrire une assurance voyage couvrant les activités en haute altitude est indispensable pour faire face aux éventuels problèmes de santé lors de l'ascension. Il est important que l’assurance couvre :

- Les frais de sauvetage en montagne, incluant l’évacuation par hélicoptère en cas d'urgence.
- Les soins médicaux en cas de mal aigu des montagnes ou de blessure.
- Le rapatriement en cas de nécessité.

Il existe des points de contrôle médicaux à certains camps comme Barafu ou Horombo, où des équipes vérifient les signes de MAM et peuvent recommander des descentes d'urgence.

Faire ascension du Kilimandjaro

Conseils pratiques pour réussir son ascension

La meilleure saison pour tenter l'ascension

Le Kilimandjaro peut être escaladé toute l'année, mais les périodes les plus favorables pour une ascension sont janvier à mars et juin à octobre. Ces périodes coïncident avec la saison sèche en Tanzanie, offrant des conditions climatiques plus stables, avec des précipitations minimales. De janvier à mars, les températures sont un peu plus fraîches, mais les conditions restent favorables pour ceux qui préfèrent éviter la foule. De juin à octobre, la période est plus populaire, notamment grâce à la stabilité des températures et du climat. Il est conseillé d’éviter les mois d’avril et de novembre, où les pluies peuvent rendre les sentiers plus difficiles.

Importance d'un guide certifié

L’ascension du Kilimandjaro nécessite obligatoirement la présence d’un guide certifié par TANAPA. Un guide expérimenté est essentiel non seulement pour des raisons de sécurité, mais aussi pour garantir une gestion optimale de l’itinéraire et de l'acclimatation. Les guides connaissent les meilleures pratiques pour éviter le mal aigu des montagnes et assurent une gestion des ressources (eau, nourriture) tout au long du parcours. Il est également important de s'assurer que l'équipe de porteurs respecte les normes de sécurité et de bien-être établies par les autorités tanzaniennes.

Gestion de la nourriture et de l'eau

La gestion de la nourriture et de l'eau est cruciale lors de l'ascension. Les agences de trek fournissent généralement des repas et de l'eau potable tout au long du parcours. Il est recommandé de boire 3 à 4 litres d'eau par jour pour éviter la déshydratation, particulièrement à haute altitude où la perte d'eau est plus rapide. Il est également conseillé d'emporter des snacks riches en énergie (fruits secs, barres de céréales) pour combler les pertes calorifiques dues à l'effort physique. Les repas fournis sont généralement riches en glucides pour garantir un apport énergétique constant.

Adaptation du rythme pour maximiser les chances de succès

Un facteur clé pour réussir l’ascension est de respecter un rythme lent et régulier, souvent recommandé par les guides sous le terme de "pole pole" (lentement en swahili). Ce rythme permet une meilleure acclimatation à l’altitude, réduisant les risques de mal aigu des montagnes. L'ascension doit se faire par étapes, en respectant les temps de repos et en ne dépassant pas les 500 mètres de dénivelé par jour au-dessus de 3 000 mètres. Il est aussi essentiel d'écouter son corps, de ne pas forcer en cas de symptômes de fatigue extrême, et de rester hydraté pour maintenir un équilibre physique.

Les étapes de l'ascension

Jour par jour sur la route Machame

La route Machame est l’une des plus populaires pour gravir le Kilimandjaro, offrant un itinéraire de 6 à 7 jours avec un bon équilibre entre acclimatation et progression. Voici un aperçu du parcours, jour par jour.

- Jour 1 : Machame Gate à Machame Camp
Distance : 11 km
Altitude : de 1 800 m à 3 000 m
Le départ se fait depuis Machame Gate à travers une forêt tropicale dense. L’ascension de cette première journée dure environ 5 à 7 heures, avec un terrain progressif.

- Jour 2 : Machame Camp à Shira Camp
Distance : 5 km
Altitude : de 3 000 m à 3 840 m
Ce jour implique une montée raide vers le plateau de Shira. La vue s'ouvre progressivement, avec un paysage plus aride. La journée dure entre 4 et 6 heures de marche.

- Jour 3 : Shira Camp à Barranco Camp (via Lava Tower)
Distance : 10 km
Altitude : de 3 840 m à 3 960 m (avec un pic à 4 600 m à Lava Tower)
Cette journée est cruciale pour l'acclimatation, car vous montez jusqu'à Lava Tower avant de redescendre à Barranco Camp. Le parcours dure environ 6 à 8 heures.

- Jour 4 : Barranco Camp à Karanga Camp
Distance : 6 km
Altitude : de 3 960 m à 4 035 m
Cette étape passe par l’ascension de la Barranco Wall, une montée technique mais faisable sans matériel. La marche dure environ 4 à 5 heures, en traversant des paysages rocheux.

- Jour 5 : Karanga Camp à Barafu Camp
Distance : 4 km
Altitude : de 4 035 m à 4 673 m
C’est une montée plus courte mais cruciale, car elle prépare à l’assaut final. Le camp de Barafu est le point de départ pour le sommet. L'étape dure environ 4 à 5 heures.

- Jour 6 : Barafu Camp à Uhuru Peak, puis descente vers Mweka Camp
Distance : 5 km jusqu’au sommet, puis 12 km jusqu’à Mweka Camp
Altitude : de 4 673 m à 5 895 m (sommet), puis redescente à 3 080 m
L’ascension finale commence tôt, souvent vers minuit, pour atteindre Uhuru Peak au lever du soleil. Cette partie est la plus éprouvante, avec une marche de 7 à 8 heures jusqu’au sommet, suivie d'une descente de 6 à 8 heures vers Mweka Camp.

- Jour 7 : Mweka Camp à Mweka Gate
Distance : 10 km
Altitude : de 3 080 m à 1 640 m
La dernière étape est une descente à travers la forêt tropicale, d’environ 3 à 4 heures, jusqu’à Mweka Gate, où la réussite de l’ascension est célébrée.

Les camps et étapes

Chaque camp sur la route Machame est bien équipé pour les randonneurs. Les camps comme Shira ou Barranco offrent des zones de repos avec des tentes fournies par les porteurs. Le camp de Barafu est le dernier avant l'assaut final, situé dans un environnement désertique à haute altitude. Les camps offrent des services basiques, mais il est crucial de s'hydrater et de bien manger pour maintenir ses forces.

Moment de l'arrivée au sommet

L'arrivée à Uhuru Peak marque la fin du défi, à 5 895 mètres d’altitude. La montée se fait de nuit pour profiter du lever du soleil sur l'un des points les plus élevés d'Afrique. Ce moment est souvent accompagné de températures très froides, avoisinant -15°C à -20°C. La vue sur les glaciers et le cratère Kibo est impressionnante, offrant une récompense visuelle après plusieurs jours d'effort.

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