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Quoi faire en montagne quand on n'aime pas skier ?
Quelles activités de montagne pratiquer quand on n'aime pas skier ? Voici des idées pour profiter des séjours en altitude.
La montagne ne se limite pas au ski. Pour ceux qui recherchent d'autres expériences, les sommets offrent une multitude d'activités variées. Que vous soyez amateur de sensations fortes ou en quête de tranquillité, il existe des options pour tous les goûts. Les paysages enneigés peuvent être explorés de différentes manières, permettant à chacun de trouver son bonheur. Dans cet article, nous allons présenter diverses activités de montagne pour profiter pleinement de votre séjour sans passer par les pistes de ski.
La randonnée en motoneige est une excellente façon d'explorer les vastes étendues blanches. Elle allie vitesse et observation des paysages. Pour ceux qui souhaitent prendre de la hauteur, un baptême de parapente offre une vue imprenable sur les sommets enneigés. Les adeptes de la marche peuvent s'orienter vers le trekking et l'alpinisme, qui proposent des défis adaptés à tous les niveaux.
La randonnée en raquettes est une autre option pour parcourir la montagne à votre rythme. Elle permet de s'aventurer hors des sentiers battus et de contempler des panoramas exceptionnels. Les chiens de traîneaux offrent une expérience unique, mêlant exploration et complicité avec les animaux.
Pour les plus audacieux, le speedriding combine le parapente et le ski, offrant des sensations inédites. L'exploration sous glace est une activité insolite pour découvrir le monde subaquatique en montagne. La conduite de buggy ou de voiture sur glace permet de tester ses compétences sur des terrains glissants.
Dans les sections suivantes, nous détaillerons ces activités pour vous aider à choisir celles qui vous correspondent le mieux.
Profiter de la montagne autrement
Randonnée en motoneige
La randonnée en motoneige permet de parcourir les étendues enneigées à bord d'un véhicule motorisé conçu pour la neige. Elle offre une manière différente d'explorer la montagne, en alliant le plaisir de la conduite et la découverte de paysages hivernaux. Les motoneiges sont équipées de chenilles pour avancer sur la neige et de skis à l'avant pour diriger l'engin. Cette activité est encadrée par des professionnels qui guident les participants sur des itinéraires sécurisés.
En France, plusieurs stations proposent des randonnées en motoneige. Dans les Alpes, des lieux comme Val Thorens, La Plagne ou Chamonix offrent cette activité. Les Pyrénées et le Massif central disposent également de centres spécialisés. À l'étranger, le Québec, la Finlande ou la Norvège sont des destinations réputées pour la motoneige, avec de vastes territoires adaptés à cette pratique.
L'équipement spécifique est généralement fourni par l'organisateur. Il comprend une combinaison thermique, un casque homologué, des gants et des bottes adaptées. Il est conseillé de porter des vêtements chauds en dessous de la combinaison, ainsi que des sous-vêtements thermiques. Des lunettes de protection ou un masque sont recommandés pour se protéger du vent et de la neige. Il est important de vérifier que l'assurance personnelle couvre ce type d'activité.
Avant le départ, une formation sur le fonctionnement de la motoneige et les règles de sécurité est dispensée. Il est essentiel de suivre les instructions du guide, de respecter les distances entre les motoneiges et de modérer sa vitesse selon les conditions du terrain. La consommation d'alcool est strictement interdite avant et pendant l'activité. Il est recommandé de rester sur les pistes balisées pour éviter les zones à risque comme les crevasses ou les pentes avalancheuses. Les mineurs peuvent participer en tant que passagers sous la responsabilité d'un adulte.
Baptême de parapente
Le baptême de parapente en montagne offre une expérience unique de vol libre au-dessus des paysages enneigés. Accompagné d'un moniteur diplômé, le participant s'élance depuis une pente douce pour prendre de l'altitude. La sensation de flotter dans les airs permet d'apprécier pleinement le panorama. Le silence en altitude, seulement troublé par le vent, crée une atmosphère apaisante. Le vol dure généralement entre 15 et 30 minutes, selon les conditions météorologiques. Les courants ascendants permettent de survoler des sommets et des vallées, offrant une vue imprenable sur la montagne.
Le baptême de parapente est accessible à presque tout le monde, sans nécessité d'expérience préalable. Les participants doivent être en bonne santé, sans problèmes cardiaques ou vertiges importants. L'âge minimum est souvent fixé à 5 ans, avec l'accord des parents pour les mineurs. Le poids du participant doit être compris entre 20 kg et 100 kg, en fonction du matériel utilisé. Il est recommandé de porter des vêtements chauds, des gants, des chaussures montantes et des lunettes de soleil. L'activité dépend des conditions météorologiques et peut être annulée ou reportée en cas de vent fort ou de mauvaise visibilité.
Plusieurs sites en France sont réputés pour le parapente en montagne. Chamonix, au pied du Mont Blanc, offre des vols avec vue sur les sommets alpins. À Annecy, le départ depuis le col de la Forclaz permet de survoler le lac et ses environs. Dans les Pyrénées, Saint-Lary-Soulan propose des vols au-dessus des vallées préservées. À l'étranger, Interlaken en Suisse est une destination prisée pour ses panoramas alpins. Les tarifs pour un baptême de parapente varient entre 80 et 150 euros, selon la durée du vol et les options choisies, comme la prise de photos ou de vidéos.
Trekking et alpinisme
Le trekking et l'alpinisme sont deux pratiques de montagne avec des approches distinctes. Le trekking se concentre sur la randonnée longue distance sur des sentiers, souvent sur plusieurs jours, avec des dénivelés variables. Il permet de parcourir des paysages variés en marchant, sans nécessiter de compétences techniques avancées. L'alpinisme implique l'ascension de sommets en haute montagne, nécessitant l'utilisation d'équipements spécifiques comme les crampons, les piolets et les cordes. Cette discipline demande une bonne condition physique et des connaissances techniques en escalade et progression sur glace ou neige.
Pour le trekking, plusieurs itinéraires sont réputés en France et à l'étranger. Le Tour du Mont Blanc est un circuit de 170 kilomètres autour du massif du Mont Blanc, réalisable en environ 10 jours. Il traverse la France, l'Italie et la Suisse, offrant des vues sur des sommets emblématiques. Le GR20 en Corse est un sentier exigeant de 180 kilomètres, connu pour ses paysages sauvages et sa difficulté technique. Dans les Pyrénées, le GR10 s'étend sur 900 kilomètres, traversant la chaîne montagneuse d'ouest en est.
En alpinisme, des sommets comme le Mont Blanc (4 810 mètres) sont accessibles aux alpinistes avec une expérience de base. Le Dôme des Écrins (4 015 mètres) dans le massif des Écrins est également prisé pour l'initiation à l'alpinisme. À l'étranger, le Grand Paradis (4 061 mètres) en Italie est considéré comme l'un des sommets de plus de 4 000 mètres les plus accessibles. Ces ascensions doivent être réalisées avec l'accompagnement de guides de haute montagne pour assurer la sécurité.
Le niveau de difficulté en trekking varie selon la durée, le dénivelé et les conditions du terrain. Une préparation physique est recommandée, incluant de la marche régulière et des exercices d'endurance. Il est important de s'équiper de bonnes chaussures de randonnée, de vêtements adaptés aux conditions météorologiques et d'un sac à dos confortable. Pour les treks sur plusieurs jours, une bonne gestion de l'alimentation et de l'hydratation est essentielle.
L'alpinisme requiert une préparation plus intensive. Une excellente condition physique est nécessaire, avec une attention particulière à l'endurance, la force et la résistance au froid. Des formations aux techniques d'alpinisme sont indispensables, couvrant l'utilisation du matériel (crampons, piolets, cordes), les techniques de progression et les notions de sécurité en montagne. Participer à des stages encadrés par des professionnels permet d'acquérir ces compétences. L'équipement doit être de qualité et adapté aux conditions extrêmes rencontrées en haute altitude.
Des activités pour profiter de la nature autrement
Randonnée en raquettes
La randonnée en raquettes permet de se déplacer sur la neige avec aisance. Elle offre l'opportunité d'accéder à des zones enneigées moins fréquentées. Les raquettes répartissent le poids du corps, évitant de s'enfoncer dans la neige profonde. Cette activité est accessible à tous les âges et ne requiert pas de compétences techniques particulières. Elle favorise une pratique sportive douce tout en profitant du calme de la montagne hivernale. Les randonneurs peuvent observer la faune sauvage, comme les chamois ou les lièvres, sans les perturber.
Plusieurs sentiers balisés sont adaptés à la raquette. Dans les Alpes, le circuit des Lacs d'Ayous dans les Pyrénées-Atlantiques offre des panoramas sur le Pic du Midi d'Ossau. Le plateau de Beauregard à La Clusaz propose des itinéraires avec vue sur la chaîne des Aravis. Dans le Jura, le Mont d'Or permet des randonnées avec des dénivelés modérés. Les sentiers du massif du Sancy dans le Massif central sont également prisés. Il est conseillé de se renseigner auprès des offices de tourisme locaux pour obtenir des cartes et des informations sur les conditions d'enneigement.
Pour pratiquer la raquette, un équipement adapté est nécessaire. Des chaussures de montagne imperméables et montantes assurent un bon maintien et protègent de l'humidité. Les raquettes se fixent facilement sur les chaussures. Des bâtons télescopiques avec rondelles pour la neige améliorent l'équilibre. Il est important de s'habiller en couches pour gérer la chaleur corporelle, en privilégiant des textiles respirants. Un sac à dos contenant de l'eau, des en-cas énergétiques, une trousse de premiers secours et une carte est recommandé. Vérifier les prévisions météorologiques avant le départ est essentiel. Il est également prudent d'informer une personne de son itinéraire et de son heure prévue de retour. La location de raquettes coûte généralement entre 6 et 10 euros par jour.
Randonnée en chiens de traîneaux
La randonnée en chiens de traîneaux est une activité qui offre une manière originale d'explorer la montagne. Le participant est tracté par un attelage de chiens nordiques, généralement des huskies de Sibérie ou des malamutes d'Alaska. Cette pratique ancestrale est issue des peuples du Grand Nord, où elle était utilisée comme moyen de transport sur la neige. Accompagné d'un musher professionnel, le participant apprend à diriger le traîneau et à interagir avec les chiens. Les sensations sont uniques, mêlant glisse et complicité avec les animaux.
Les circuits en chiens de traîneaux varient en fonction des régions et des prestataires. En France, des sorties sont proposées dans les Alpes, les Pyrénées, le Jura et le Massif central. Les parcours peuvent être de quelques kilomètres pour une initiation, ou s'étendre sur une journée complète avec des pauses pour observer le paysage. Certains organismes proposent des raids sur plusieurs jours avec nuit en refuge ou en bivouac. Par exemple, une balade de deux heures dans le Vercors permet de traverser des plateaux enneigés et des forêts de sapins. Les tarifs varient généralement entre 50 et 150 euros par personne, selon la durée et le type de prestation.
L'activité offre une réelle interaction avec les chiens. Avant le départ, le musher présente l'équipage et explique le comportement des chiens. Le participant peut aider à préparer l'attelage, en fixant les harnais et en positionnant les chiens. Pendant la randonnée, il est possible de communiquer avec les animaux à travers des commandes simples apprises au préalable. Les chiens sont entraînés et habitués aux humains, ce qui facilite l'échange. À la fin de la sortie, le participant peut participer au soin des chiens, comme les nourrir ou les brosser, renforçant ainsi le lien créé durant la journée.
Sensations fortes et activités insolites
Speedriding
Le speedriding est une discipline qui combine le ski alpin et le parapente. Elle consiste à descendre des pentes enneigées en alternant phases de glisse et de vol à l'aide d'une petite voile spécialement conçue. Cette activité permet de franchir des obstacles naturels comme des barres rocheuses ou des zones de neige profonde. Le matériel utilisé comprend des skis courts et maniables, ainsi qu'une voile de speedriding dont la surface varie entre 8 et 14 mètres carrés. Le pratiquant contrôle sa vitesse et sa trajectoire en jouant sur l'appui des skis et le pilotage de la voile.
Le speedriding s'adresse aux skieurs confirmés ayant une excellente maîtrise du ski hors-piste. Il n'est pas nécessaire d'avoir une expérience préalable en parapente, mais une bonne compréhension des sports aériens peut être bénéfique. Les participants doivent être en bonne condition physique et âgés d'au moins 16 ans, avec une autorisation parentale pour les mineurs. Cette discipline est idéale pour ceux qui recherchent de nouvelles sensations en montagne et souhaitent explorer des terrains inaccessibles en ski traditionnel.
La pratique du speedriding nécessite un encadrement professionnel pour assurer la sécurité. Il est recommandé de suivre des cours avec des moniteurs diplômés qui enseignent les techniques de base, les règles de sécurité et la connaissance des conditions météorologiques. Le port d'un casque, d'une protection dorsale et d'un équipement de sécurité (DVA, pelle, sonde) est obligatoire. Les sessions se déroulent sur des zones spécifiques autorisées par les stations, loin des pistes de ski classiques. Il est important de respecter les consignes du moniteur et de vérifier les conditions météorologiques avant chaque sortie. Les tarifs pour une initiation varient entre 100 et 200 euros, comprenant le prêt du matériel et l'encadrement.
Exploration sous glace
La plongée sous glace est une activité qui consiste à plonger sous la surface gelée des lacs ou des mers. Elle offre une perspective unique sur les écosystèmes aquatiques en hiver. Les plongeurs accèdent à un environnement où la lumière filtrée par la glace crée des effets visuels particuliers. La faune et la flore sous-marines présentent des comportements différents en raison des basses températures. Cette pratique nécessite une préparation spécifique pour évoluer en sécurité dans un milieu confiné par la glace.
Pour participer à l'exploration sous glace, il est indispensable d'être titulaire d'un brevet de plongée de niveau avancé. Une expérience minimale de plongées en eaux froides est recommandée. Les participants doivent être en bonne condition physique et ne pas présenter de contre-indications médicales à la plongée. Une formation spécifique à la plongée sous glace est obligatoire, couvrant les techniques de déplacement, la communication avec la surface et les procédures d'urgence. L'équipement utilisé inclut une combinaison étanche, des gants et une cagoule adaptés aux températures proches de 0 degré Celsius. Un système de ligne de vie relie le plongeur à la surface pour assurer une sécurité maximale.
Plusieurs sites en France proposent l'exploration sous glace. Le lac de Tignes, situé en Savoie à 2 100 mètres d'altitude, est réputé pour la clarté de ses eaux et l'épaisseur de sa glace atteignant jusqu'à 1 mètre. Le lac de Montriond, en Haute-Savoie, offre un cadre naturel préservé propice à cette pratique. Dans les Hautes-Alpes, le lac de Serre-Ponçon permet des plongées sous glace avec une visibilité intéressante. À l'étranger, le lac Baïkal en Russie est l'un des sites les plus célèbres, avec une eau extrêmement claire et des formations de glace spectaculaires. Les tarifs pour une plongée sous glace varient entre 100 et 200 euros, incluant généralement l'encadrement par des professionnels et le prêt du matériel spécialisé.
Faire du bobsleigh à La Plagne avec Tematis
La Plagne possède l'une des rares pistes de bobsleigh accessibles au grand public en France. Construite pour les Jeux olympiques d'hiver de 1992, elle offre une occasion unique de découvrir les sensations du bobsleigh sur une piste officielle. Tematis propose des descentes encadrées par des professionnels, permettant aux participants de vivre l'expérience d'un équipage de bobsleigh. Trois types de descentes sont disponibles :
- Bob-raft : Engin auto-guidé pouvant accueillir jusqu'à quatre personnes. Il atteint une vitesse d'environ 80 km/h.
- Speed luge : Descente en position allongée, en solo, avec une vitesse pouvant atteindre 90 km/h.
- Bob racing : Véhicule piloté par un professionnel, pouvant accueillir trois passagers, avec une vitesse pouvant atteindre 120 km/h.
L'activité de bobsleigh à La Plagne est ouverte aux personnes âgées d'au moins 16 ans pour le bob racing et le speed luge, et 14 ans pour le bob-raft. Les participants doivent mesurer au minimum 1,30 mètre. Aucune expérience préalable n'est requise. Il est recommandé de ne pas avoir de problèmes de dos ou de cœur, et les femmes enceintes ne peuvent pas participer. Les participants doivent porter des vêtements chauds et des chaussures fermées. Un casque de protection est fourni sur place.
Les réservations se font à l'avance auprès de Tematis, surtout en période de forte affluence. L'activité est soumise aux conditions météorologiques et peut être annulée ou reportée en cas de neige abondante ou de glace excessive sur la piste. La piste de bobsleigh est située à La Roche, accessible depuis les stations de La Plagne par navette ou en voiture. Il est conseillé d'arriver au moins 30 minutes avant l'heure prévue pour le briefing de sécurité et l'équipement.
Pilotage et conduite sur glace
Conduite de buggy sur glace
La conduite de buggy sur glace offre une expérience de pilotage sur une surface à faible adhérence. Les buggies utilisés sont des véhicules légers, souvent équipés de moteurs puissants et de pneus cloutés pour améliorer la traction sur la glace. Le conducteur doit adapter sa conduite en anticipant les pertes d'adhérence et en maîtrisant les techniques de dérapage contrôlé. Les sensations sont intenses, avec une combinaison de vitesse et de glisse qui sollicite les réflexes et la précision. Cette activité permet de comprendre les comportements du véhicule sur une surface glissante et d'améliorer ses compétences en matière de conduite.
Les sessions de conduite de buggy sur glace sont organisées par des centres spécialisés dans les sports mécaniques hivernaux. Elles se déroulent sur des circuits spécialement aménagés, souvent situés en altitude pour garantir des conditions de glace optimales. À l'arrivée, les participants sont accueillis par une équipe d'instructeurs qui fournissent un briefing sur les règles de sécurité et les techniques de base. L'équipement de protection, incluant un casque et parfois une combinaison, est fourni sur place. Les sessions durent généralement entre 15 minutes et une heure, avec la possibilité de réaliser plusieurs tours de piste. Certains centres proposent des formules comprenant des cours théoriques suivis de mises en pratique. Les tarifs varient en fonction de la durée et des options choisies, allant de 50 à 200 euros.
La sécurité est un aspect primordial dans la conduite de buggy sur glace. Les instructeurs encadrent les participants pour assurer le bon déroulement de l'activité. Avant de prendre le volant, un briefing détaillé est donné sur les consignes à respecter. Les buggies sont équipés de systèmes de sécurité tels que des ceintures ou harnais et des arceaux de protection. Le port du casque est obligatoire pour tous les conducteurs. La piste est surveillée en permanence, et des procédures sont en place pour intervenir rapidement en cas d'incident. Les participants doivent être âgés d'au moins 16 ans, avec une autorisation parentale pour les mineurs. Il est recommandé de porter des vêtements chauds et des chaussures adaptées. L'assurance est généralement incluse dans le prix de la session, mais il est conseillé de vérifier les conditions auprès de l'organisateur.
Conduite de chenillette sur les pistes
La conduite de chenillettes sur les pistes permet de découvrir le fonctionnement des engins utilisés pour l'entretien des domaines skiables. Ces véhicules, équipés de chenilles et de lames, sont essentiels pour damer la neige et préparer les pistes. L'initiation se déroule généralement en compagnie d'un conducteur professionnel qui explique les commandes et les techniques de base. Le participant a l'occasion de prendre le volant sous supervision, apprenant à manipuler la machine sur différents terrains. Cette expérience offre une perspective unique sur les coulisses des stations de ski et les aspects techniques de la gestion des pistes.
Les sessions de conduite de chenillettes sont organisées en fin de journée, après la fermeture des pistes aux skieurs. Le participant rejoint le conducteur dans la cabine de l'engin, où une présentation détaillée du tableau de bord et des commandes est effectuée. Ensuite, sous la supervision du professionnel, le participant conduit la chenillette sur un parcours défini. La durée de l'expérience varie généralement entre 30 minutes et une heure. Certaines stations proposent des formules incluant la visite des ateliers de maintenance ou des démonstrations des différentes fonctionnalités de l'engin, comme le treuil pour les pentes raides.
Cette activité est accessible aux personnes âgées d'au moins 18 ans, détentrices d'un permis de conduire valide. Aucune expérience préalable avec des engins de chantier n'est requise. Il est recommandé de porter des vêtements chauds et des chaussures adaptées. Les tarifs pour une session de conduite de chenillette varient entre 250 et 400 euros, selon la durée et les options choisies. Il est conseillé de réserver à l'avance, car les places sont limitées en raison du nombre restreint d'engins disponibles. Les stations proposant cette activité incluent par exemple Val Thorens, Tignes et Les Arcs dans les Alpes françaises.
Conduite de voiture sur glace
La conduite sur glace est une discipline qui permet d'apprendre à contrôler un véhicule dans des conditions de faible adhérence. Les surfaces gelées modifient le comportement de la voiture, nécessitant une adaptation des techniques de conduite. L'objectif est de comprendre les réactions du véhicule pour anticiper et corriger les dérapages.
Pour maîtriser la conduite sur glace, il est important de connaître les principes de base :
- Gestion de la vitesse : Adapter sa vitesse est crucial pour maintenir le contrôle. Il faut éviter les accélérations brusques et privilégier une conduite douce.
- Utilisation des freins : L'absence d'ABS sur certaines pistes permet de ressentir le blocage des roues. Il est recommandé de freiner progressivement pour éviter la perte d'adhérence.
- Techniques de virage : L'entrée en courbe nécessite une réduction de vitesse avant le virage. Il faut tourner le volant avec précaution et doser l'accélération en sortie de courbe.
- Correction des dérapages : En cas de survirage ou de sous-virage, il est important de contre-braquer et de moduler l'accélération pour récupérer l'adhérence.
Ces compétences sont essentielles pour conduire en sécurité sur routes glissantes, notamment en conditions hivernales.
Plusieurs centres proposent des stages de conduite sur glace, généralement situés en montagne. Ces formations sont encadrées par des instructeurs professionnels et s'adressent aussi bien aux débutants qu'aux conducteurs expérimentés.
Les stages incluent généralement :
- Une partie théorique : Explication des principes physiques affectant la conduite sur glace, présentation des techniques à appliquer.
- Des exercices pratiques : Mise en situation sur circuit glacé, réalisation de manœuvres spécifiques comme les freinages d'urgence, les slaloms ou les virages contrôlés.
- Un débriefing personnalisé : Analyse des performances, conseils pour améliorer la technique.
Les sessions peuvent durer de quelques heures à plusieurs jours. Les tarifs varient en fonction de la durée et du type de véhicule utilisé, allant de 200 à 1 000 euros. Certains centres proposent l'utilisation de voitures équipées de systèmes de sécurité désactivés pour mieux ressentir les réactions du véhicule.
Suivre une formation à la conduite sur glace présente des avantages pour la conduite de tous les jours :
- Amélioration des réflexes : Apprendre à réagir rapidement en cas de perte d'adhérence.
- Meilleure compréhension du véhicule : Connaître les limites de sa voiture et savoir comment elle réagit dans des situations difficiles.
- Confiance accrue : Être plus serein lors de la conduite en conditions hivernales ou sur routes mouillées.
- Sécurité renforcée : Réduction du risque d'accident grâce à une meilleure maîtrise de la voiture.
Ces compétences sont particulièrement utiles pour les conducteurs habitant dans des régions sujettes au verglas ou à la neige. Elles contribuent à une conduite plus sûre pour soi et pour les autres usagers de la route.
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